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interview Nicolas Berthelot

Interview de Nicolas Berthelot sur RCF

Découvrez l’interview de Nicolas Berthelot, dirigeant de Deya et Vidéoline en podcast sur la chaîne RCF Alsace.
Invité de l’émission Grand Est Éco avec le Réseau Entreprendre Alsace, ce dynamique entrepreneur s’exprime sur l’actualité du moment et nous explique comment, en famille, manager deux équipes, à Strasbourg et Paris.

Extrait de l'interview de N. Berthelot :

Portrait et décryptage d’un entrepreneur : Nicolas Berthelot, racontez-nous qui vous êtes, ce qui vous a motivé à devenir un entreteneur ? 

Nicolas Berthelot : « J’ai toujours eu la fibre de vouloir créer, être au service des autres et de pouvoir prendre des décisions.
J’ai d’ailleurs fait un cursus en création et développement d’entreprise sans vraiment savoir vers quoi ça allait m’amener.
À un moment donné, je me suis dit que cette énergie, je pouvais la mettre à la disposition d’un projet. Puis, il y a eu cette opportunité de reprise de la société Deya en Alsace, en septembre 2016. »

Reprendre Deya c’était un projet professionnel, mais aussi familial ? 

NB : « Effectivement, j’ai rencontré mon épouse Isabelle au lycée, on a vécu pendant une quinzaine d’année en région parisienne, avant de déménager en Alsace pour se lancer dans ce projet ensemble.
Isabelle est aussi dirigeante que moi dans l’entreprise. Je suis convaincu que notre projet n’aurait pas pu être ce qu’il est aujourd’hui s’il n’y avait pas eu une totale adhésion. Le fait qu’Isabelle soit autant impliquée et investie, elle comprend parfaitement ce qui se passe et il n’y pas de désynchronisation qui se créée. »

Quel est le métier de Deya ?

NB : « Deya et Vidéoline, puisque depuis le 30 juillet, nous avons repris une entreprise à Paris – Vidéoline – qui est sur le même segment d’activité que Deya.
Deya – Vidéoline, ce sont 40 collaborateurs qui sont aujourd’hui dédiés à l’intégration de technologies audiovisuelles dans les environnements de travail. On parle de plus en plus de modes de travail hybrides, d’environnement de travail dynamique, de Flex office, d’espace de créativité, tout ce qui touche aux outils de collaboration, visioconférence, équipement d’auditorium, amphithéâtre, de salle de réunion, etc. C’est notre cœur de métier et on a également une activité très forte qui est complémentaire, un service que l’on apporte à nos clients autour de la prestation événementielle vidéo. »

Quels sont vos clients dans le domaine de l’audiovisuel ?

Nicolas Berthelot : « Aujourd’hui nous accompagnons aussi bien de grands groupes du CAC 40 que des ETI ou PME qui ont besoin d’équiper une salle de réunion. Effectivement, depuis le Covid on constate que l’audiovisuel qui était auparavant considéré comme un outil de confort est aujourd’hui devenu un vrai outil de travail. Il y a de vrais enjeux autour de ces outils et c’est accessible à tout le monde.
Ensuite on a des outils métier, on a pu déployer certains hôpitaux avec de l’audiovisuel, non pas comme outil de confort, mais vraiment comme outil de travail pour visualiser des clichés radio, enregistrer ce qui se passe et intégrer par la suite dans le dossier patient des fichiers vidéo ou des prises de vues. Donc on a à la fois le côté métier et puis le côté confort.

Le Covid a-t-il développé l’utilisation de ces outils ?

NB : « C’était déjà en place dans les entreprises, mais ça s’est vraiment accéléré avec un niveau d’exigence supérieur parce que les collaborateurs reviennent moins au bureau pour être derrière le bureau, mais davantage pour avoir accès à des outils de collaboration, des environnements de travail peut-être plus confortables, plus agréables qu’en étant à la maison.

Équiper les entreprises en matériel audiovisuel, mais pas que finalement ?

NB : « Aujourd’hui on a vraiment un spectre d’activité extrêmement large. Notre métier ne commence pas à l’installation des équipements, c’est bien en amont. On discute énormément avec les équipes des services généraux, les équipes informatiques sur comment on va intégrer nos outils dans l’environnement, dans le système informations du client, comment on va mettre en place des programmes d’accompagnement au changement. Parce que ce n’est pas tout de mettre en place de la technologie, il faut aussi permettre aux utilisateurs d’en tirer le meilleur parti.
Après, il y a également la maintenance, le service, l’accompagnement, la formation, donner de la traçabilité, donner des indicateurs qui vont permettre de conforter le client dans sa stratégie d’hybridation de ses environnements.
On est aussi sur une niche événementielle avec la prestation technique vidéo. Et comme on a la chance d’avoir cette expertise, d’avoir le matériel, on a beaucoup d’événements hybrides : webinaires, streaming, visioconférences, événements digitalisés.

La presse fait état de la pénurie de composants, comment la vivez-vous ?

NB : « On est dans une situation assez inédite. On n’a jamais vécu ça et donc ça nous oblige à communiquer beaucoup plus auprès des clients et à construire nos projets différemment. On est obligé de s’adapter et de mettre en place des stratégies auxquelles on n’était pas habitué. »

Aujourd’hui, trouve-t-on facilement des collaborateurs prêts à s’investir dans une PME comme la vôtre ?

Nicolas Berthelot : « Non. On essaie de mettre en place énormément de choses pour créer un sentiment d’appartenance, créer de l’enthousiasme, faire en sorte que les équipes apprécient et partagent notre projet.
Ce n’est pas facile parce qu’il y a un manque de candidats.
Mais je peux vous assurer qu’aujourd’hui on n’a rien à envier à un grand groupe tant en termes d’outils, que d’avantages, que de conditions de travail. J’invite à venir chez Deya. »

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